jeudi 18 novembre 2010

L'Atabal puissance cinq !

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Les souvenirs s'amassent à la pelle. Autour d'un petit noir, serré, servi au comptoir, Philippe Triché, directeur de l'Atabal depuis son ouverture, se rappelle : de la rage de Joey Starr, de la gentillesse de Louis Bertignac, « il avait signé des grattes à un paquet de fans », de la paranoïa de Diam's, « c'est la seule qui nous a demandé un service de sécurité à son arrivée tôt le matin », de l'insouciance de Jean-Louis Murat

Des tas d'anecdotes et de détails parfois croustillants dont le directeur se souvient comme si c'était hier. « Dans notre programmation, on essaye d'être le plus éclectique possible, rap, rock, reggae, metal, chanson française, à chaque style musical, ses souvenirs. Ce qui ressort, c'est que les artistes sont le plus souvent généreux, complices avec leur public sauf ceux qui se prennent pour des stars… »


Les Tambours du Bronx ? « Eux, ce sont des pointures dans leur domaine. On les a fait venir deux fois, archi-complets, dont une fois en pleine tempête. J'avais été épaté par l'âge du public. Il y avait des sexagénaires, c'était le soir de Klaus. Le concert avait été remis, mais personne n'avait protesté. »

La chanson française, Philippe Triché apprécie. « Mais le public ne se déplace que pour les noms, dit-il : Thomas Dutronc, Renan Luce, Bertignac ont fait un carton. Miossec ou Jean-Louis Murat pas vraiment. Ce sont les aléas de la programmation… »

Le rap, contrairement aux idées reçues, séduit un large public, des Landes jusqu'à Pau. « Soprano, c'est déjà complet, NTM, Diam's aussi avaient cartonné. Il y a un public rap dans la région. »

Atabal, 37 allée du Moura, tél. 05 59 41 73 20.
Lire aujourd'hui, le supplément paru avec "Sud Ouest" sur les cinq ans de l'Atabal.

Source : Sudouest.fr et Le Blog de cote basque people

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