Suite de l'interview exclusive que nous a accordée Vitaa pour la sortie de son nouvel album, Celle que je vois.
Staragora : Ton premier et ton deuxième album sont donc très différents. Dans A Fleur de toi, le fil conducteur était la fin de ton histoire d'amour. Comme tu le racontais dans la chanson Ma sœur, ton petit-ami t'avait trompé avec ta meilleure amie. Dans Celle que je vois quel a été ta source d'inspiration, ton fil conducteur ?
Il n'y en a pas vraiment. Je suis une artiste qui travaille dans l'instantanéité. Je suis quelqu'un qui ne choisit jamais les thèmes. C'est-à-dire quand je commence à écrire, ce n'est qu'au refrain que je me rends compte du thème que je vais traiter. Et pour cet album là, tout c'est fait très progressivement. En fait, cet opus est le reflet de la femme de 26 ans que je suis. Il y a toutes mes angoisses, mes craintes, mes valeurs, mes déceptions, mes joies. Et j’ai voulu l’appeler Celle que je vois parce que c’est l’avant dernier titre de l’album, un des titres les plus introspectifs que j’ai pu écrire jusqu’ici qui met en avant le Moi face à moi-même. Une femme forte et femme indépendante, c’est vraiment moi.
Staragora : Et quel message veux-tu faire passer avec Celle que je vois ?
Il y a une chanson dans l'album qui s'appelle Maintenant dans laquelle je dis 'puisqu'on ne fait que passer'. Au début, je voulais intituler mon album comme ça car c'est vrai que ça résume mon état d'esprit actuel. J'ai pris conscience de plein de choses de ce que l'on laisse, de ce que l'on dégage, du bien et du mal qu'on fait sur terre et ça serait peut-être le message : 'puisqu'on ne fait que passer, voilà ce que j'aimerais laisser de moi.'
Staragora : On se souvient de Confessions nocturnes, ton célèbre duo avec Diam's. As-tu collaboré une nouvelle fois avec la rappeuse ?
Oui, je l'ai invité sur un titre dans l'album. A la base, c'était une chanson solo mais quand j'ai réécouté le son, je me suis dit que ça sonnait Diam's. Du coup, je lui ai demandé de poser sa voix sur la musique. Elle a écouté le morceau, elle l'a adoré. Mais entre Diam's et moi, c'est une véritable histoire d'amitié. Nous ne sommes pas que de simples artistes qui travaillent ensemble.
Staragora : Quel regard as-tu sur la nouvelle Diam's, islamiste et voilée ?
Les personnes qui la connaissent bien, savent que ce n'est pas un changement. C'est peut-être une pratique plus poussée mais ce n'est pas un changement. Nous, ça nous fait rigoler de voir la réaction des gens. Moi je la vois tous les jours et il n'y a pas de transformation. C'est la même personne, elle est même plus heureuse aujourd'hui. C'est sa vie, ça ne regarde qu'elle.
Staragora : Es-tu pour ou contre le port du voile ?Je préfère ne pas me prononcer.Staragora : L'identité nationale ça t'évoque quoi ?
Moi, je suis heureuse de vivre en France et d'être française. Je pense qu'on a beaucoup de chance d'avoir un système comme le nôtre. Après, est-ce qu'il faut prôner notre identité nationale avant toute chose ? Non, je pense que ce sont les différences de cultures qui font la force d'un pays. Je suis pour le métissage, pour la tolérance, pour la pluralité des cultures et des religions. Tout le monde devrait être libre d'exercer sa religion en France.
Source: staragora
Staragora : Ton premier et ton deuxième album sont donc très différents. Dans A Fleur de toi, le fil conducteur était la fin de ton histoire d'amour. Comme tu le racontais dans la chanson Ma sœur, ton petit-ami t'avait trompé avec ta meilleure amie. Dans Celle que je vois quel a été ta source d'inspiration, ton fil conducteur ?
Il n'y en a pas vraiment. Je suis une artiste qui travaille dans l'instantanéité. Je suis quelqu'un qui ne choisit jamais les thèmes. C'est-à-dire quand je commence à écrire, ce n'est qu'au refrain que je me rends compte du thème que je vais traiter. Et pour cet album là, tout c'est fait très progressivement. En fait, cet opus est le reflet de la femme de 26 ans que je suis. Il y a toutes mes angoisses, mes craintes, mes valeurs, mes déceptions, mes joies. Et j’ai voulu l’appeler Celle que je vois parce que c’est l’avant dernier titre de l’album, un des titres les plus introspectifs que j’ai pu écrire jusqu’ici qui met en avant le Moi face à moi-même. Une femme forte et femme indépendante, c’est vraiment moi.
Staragora : Et quel message veux-tu faire passer avec Celle que je vois ?
Il y a une chanson dans l'album qui s'appelle Maintenant dans laquelle je dis 'puisqu'on ne fait que passer'. Au début, je voulais intituler mon album comme ça car c'est vrai que ça résume mon état d'esprit actuel. J'ai pris conscience de plein de choses de ce que l'on laisse, de ce que l'on dégage, du bien et du mal qu'on fait sur terre et ça serait peut-être le message : 'puisqu'on ne fait que passer, voilà ce que j'aimerais laisser de moi.'
Staragora : On se souvient de Confessions nocturnes, ton célèbre duo avec Diam's. As-tu collaboré une nouvelle fois avec la rappeuse ?
Oui, je l'ai invité sur un titre dans l'album. A la base, c'était une chanson solo mais quand j'ai réécouté le son, je me suis dit que ça sonnait Diam's. Du coup, je lui ai demandé de poser sa voix sur la musique. Elle a écouté le morceau, elle l'a adoré. Mais entre Diam's et moi, c'est une véritable histoire d'amitié. Nous ne sommes pas que de simples artistes qui travaillent ensemble.
Staragora : Quel regard as-tu sur la nouvelle Diam's, islamiste et voilée ?
Les personnes qui la connaissent bien, savent que ce n'est pas un changement. C'est peut-être une pratique plus poussée mais ce n'est pas un changement. Nous, ça nous fait rigoler de voir la réaction des gens. Moi je la vois tous les jours et il n'y a pas de transformation. C'est la même personne, elle est même plus heureuse aujourd'hui. C'est sa vie, ça ne regarde qu'elle.
Staragora : Es-tu pour ou contre le port du voile ?Je préfère ne pas me prononcer.Staragora : L'identité nationale ça t'évoque quoi ?
Moi, je suis heureuse de vivre en France et d'être française. Je pense qu'on a beaucoup de chance d'avoir un système comme le nôtre. Après, est-ce qu'il faut prôner notre identité nationale avant toute chose ? Non, je pense que ce sont les différences de cultures qui font la force d'un pays. Je suis pour le métissage, pour la tolérance, pour la pluralité des cultures et des religions. Tout le monde devrait être libre d'exercer sa religion en France.
Source: staragora
0 comments:
Enregistrer un commentaire